Marilyn, ma Grand-mère et moi De Céline Milliat Baumgartner

Date

mar 18 juin 21h30

Lieu

Cloître Toussaint - Angers

Heure

1h15

handi
ouie
Réserver le spectacle Réserver

Metteur en scène

Valérie Lesort

Résumé

Marilyn, ma Grand-mère et moi, sous des airs de cabaret, met en scène une actrice, accompagnée d’un pianiste, qui sous prétexte de rendre hommage à Marilyn Monroe, entremêle le destin de la star et celui de sa Grand-mère, née la même année qu’elle.Dans un voyage entre Hollywood et Colmar, elle évoque le corps de la femme, de l’actrice, la maternité désirée ou non, la jeunesse qui s’éternise, et celle qui s’en va. En convoquant ces mythes, elle interroge la féminité d’aujourd’hui, et la place à prendre, quand on est une femme dans le monde.

« L’histoire des trois femmes est relatée en un petit théâtre et cabaret facétieux, dont le rayonnement repose sur la présence de la comédienne, apaisée et sereine »
hottello

Distribution

Scénographie : Valérie Lesort

Musique : Manuel Peskine

Comédiens : Céline Milliat Baumgartner, Manuel Peskine

Lumières : Jérémie Papin

Costumes : Julia Allègre

Chorégraphie : Yohann Têté

Décors : Les Ateliers du Préau

CRÉATION 2020
Le Préau

 

PRODUCTION :
Le Préau CDN de Normandie – Vire
COPRODUCTION :
Le Bateau Feu Scène Nationale de Dunkerque / Le Vivat d’Armentières / Théâtre de la Manufacture CDN de Nancy
AVEC LE SOUTIEN du LoKal

Note d'intention

 » En 2018 j’ai joué «  Les Bijoux de pacotille « , monologue que j’ai écrit, et que Pauline Bureau a mis en scène (au Théâtre du Rond Point, au Théâtre Paris Villette, en tournée). C’était une histoire vraie de famille, une histoire de parents qui disparaissent, une histoire de fantômes qui restent. J’aime les histoires de fantômes, encore plus quand elles sont vraies, parce que ce sont des histoires, comme les contes, qui nous construisent, qui nous modèlent, tant qu’on ne sait plus si elles ont réellement existé.Forte de cette aventure, j’ai eu le désir, ou plutôt le désir m’est tombé dessus, d’invoquer le fantôme de ma Grand-mère. Femme marginale, qui avant d’être une grand-mère, a été une amoureuse passionnée puis délaissée, une mère aimante puis défaillante. Une femme qui quitte son travail, son foyer, ses enfants, parce qu’elle n’est plus regardée par son mari. Une femme qui risque sa vie pour une liberté chère payée.En invoquant ce fantôme, qui a flirté toute sa vie avec la mort, m’est venu celui de Marilyn Monroe, mythe interplanétaire, dont j’avais le poster dans ma chambre d’enfant, comme tout le monde, et qui me faisait fantasmer, comme chacun. Marilyn, qui a fait plus que flirté avec la mort, puisqu’elle l’a épousée avant même de vieillir.Ces deux figures se sont posé la question, chacune à leur manière, de la place à prendre dans ce monde en tant que femme, en tant que mère, en tant qu’actrice de sa vie, et la question du corps qui vieillit. Ces questions qui traversent les générations, et auxquelles je n’échappe pas aujourd’hui.Sur scène, il y aurait un piano, un micro, un peu de lumière, un petit décor. Faire spectacle avec peu de choses, pas de vidéo, mais des univers sonores qui évoquent Billy Wilder ou Chabrol, et des chansons chantées par des femmes, ou qui parlent d’elles. »

Céline Milliat Baumgartner

Toute la programmation