L’Orage De Alexandre Ostrovski

Date

ven 05 juillet 21h00

Lieu

Château du
Plessis-Macé

Heure

2h30

tarif

10 à 32€

handi
ouie
ad
vue
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Metteur en scène

Denis Podalydès (de la Comédie-Française)

Résumé

Nous sommes dans une petite ville sur les bords de la Volga immense, énorme, que vante Kouliguine, toujours émerveillé par le spectacle du fleuve et des choses. On est plus loin que jamais de Moscou, du centre, de la vie intellectuelle, artistique, de la vie tout court, dans un système social figé, dominé par les marchands (bourgeoisie industrielle et commerçante, souvent issue du servage, qui, notamment dans une petite ville, concentre tous les pouvoirs, économiques, administratifs, policiers, à la manière des oligarques dans la Russie post-soviétique). On sent le poids écrasant de la religion, de l’inculture, de l’alcool. L’inertie domine. On va et vient dans cette ville dans une forme d’errance sur place, les gens déambulent, s’arrêtent, repartent et ne vont nulle part. D’un côté la Volga, de l’autre les murs clos des demeures, les secrets enfermés, la violence sourde, l’alcool pour faire semblant d’être libre. Comédie et tragédie tout ensemble, à chaque instant, L’Orage est un classique ébréché, bizarre, très drôle et très dur. Une pièce d’hier pour aujourd’hui.

AUTOUR DU SPECTACLE

Dans le gradin de verdure du château du Plessis-Macé, venez découvrir – gratuitement et sans réservation –les étudiants en cycle spécialisé du conservatoire à rayonnement régional d’Angers.

  • Ensemble de clarinettes | Ven. 30 juin à 20h15 | Durée 30min
    Interprété par Lily Chrisp, Rémi Tronca, Ninon Auger et leur professeur Émilie Jacquin.

Distribution

Un spectacle de Alexandre Ostrovski
Adaptation Laurent Mauvignier
Mise en scène Denis Podalydès (de la Comédie-Française)
Assistant mise en scène Laurent Podalydès
Avec Cécile Brune (Fekloucha), Julien Campani (Boris), Philippe Duclos (Kouliguine), Francis Leplay (Chapkine), Leslie Menu (Varvara), Dominique Parent (Dikoï), Laurent Podalydès (Promeneur), Mélodie Richard (Katerina), Nada Strancar (Kabanova), Bernard Vallery (bruitiste et guitare), Geert van Herwijnen (Koudriache), Thibault Vinçon (Kabanov)
Scénographie Eric Ruf
Assistante scénographie Caroline Frachet
Costumes Anaïs Romand
Son Bernard Vallery
Lumière Stéphanie Daniel
Cheffe de chant Sylvie Deguy
Maquillages et coiffures Véronique Soulier Nguyen

Production Centre International de Créations Théâtrales / Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Théâtre Cinéma de Choisy-le-Roi – scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la diversité linguistique, Le Quartz – Scène nationale et Congrès de Brest, Le Parvis – Scène Nationale Tarbes Pyrénées, Scène Nationale d’Albi-Tarn, Célestins –Théâtre de Lyon, Théâtre de Caen, La Maison, Nevers Agglomération – Scène Conventionnée Art en Territoire, Théâtre Saint-Louis – Pau
Avec le soutien d’Altarea, de la Spedidam
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National

Crédits photos Jean-Louis Fernandez

Note d'intention

« Qu’est-ce que tu en sais, toi ? Personne ne voit bien loin dans les ténèbres des autres. » (Acte II)
L’Orage menace, l’orage gronde, l’orage éclate. Est-ce un châtiment ? Est-ce la Nature ? L’Orage (drame composé en 1859) est une pièce sur toutes les formes de peur, de l’angoisse à la terreur. L’Orage, c’est la matérialisation de cette peur fondamentale au principe de la vie des personnages. Tout le monde a peur, des autres, de soi-même, du monde tel qu’il va, de la société, du temps qu’il fait, de la catastrophe imminente. Le monde est une catastrophe en suspens, un cataclysme figé. Mais de quoi avez-vous peur, dites-le moi, dites-moi ! Le moindre brin d’herbe est en liesse, la fleur se réjouit et nous tous, ici, comme si un malheur allait s’abattre et nous détruire, nous nous cachons. L’orage. « L’orage va nous tuer ». « Est-ce que l’orage va nous tuer ? » Mais non. L’orage ne va pas nous tuer et il est béni comme tous les bienfaits du ciel ! »

Denis Podalydès

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