Le Bourgeois Gentilhomme De Molière

Date

mer 26 juin 21h00

jeu 27 juin 21h00

Lieu

Château du
Plessis-Macé

Heure

3h avec entracte

tarif

10 à 32€

handi
ouie
vue
ad
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Metteur en scène

Denis Podalydès

Résumé

/!\ INFORMATION MÉTÉO – JEUDI 23 JUIN /!\

La représentation du spectacle Le Bourgeois Gentilhomme au Château du Plessis-Macé est maintenue. Pensez à vous habiller et vous couvrir en conséquence. Pour rappel, les parapluies sont interdits dans les gradins.

Monsieur Jourdain est un bourgeois, qui a pour ambition d’acquérir les manières des nobles. Il courtise alors Dorimène. Sa femme et sa servante s’inquiétant de le voir aussi envieux, le ramènent à la réalité du mariage de Lucile, sa fille, avec Cléonte. Mais il refuse cette union. Quelle va être la réaction de Cléonte ? Quelles seront les conséquences ?

 

SPECTACLE AUDIODÉCRIT

Une visite tactile du décor, des costumes et une rencontre avec les comédiens sont proposées en amont de la représentation du 23 juin à 21h.
L’audiodesription est proposée grâce au soutien de la Fondation VISIO qui vient en aide aux enfants et aux adultes déficients visuels.
Réservez vos casques au 02 41 88 14 14 ou par mail à billetterie@anjou-theatre.fr.

 

CRITIQUE PRESSE

« Coloré, vivant, classique et moderne, drôle et triste à la fois, joué, chanté et dansé finement… Denis Podalydès a fait de la comédie-ballet de Molière un grand spectacle intelligent. » Les Echos

Distribution

Comédie-ballet de Molière avec la musique de Lully

Mise en scène Denis Podalydès – Sociétaire de la Comédie Française

Direction musicale Christophe Coin
Collaboration artistique Emmanuel Bourdieu
Scénographie Éric Ruf
Lumières Stéphanie Daniel
Costumes Christian Lacroix
Chorégraphie Kaori Ito
Maquillages et coiffures Véronique Soulier-Nguyen
Assistant mise en scène Laurent Podalydès
Assistante scénographie Delphine Sainte-Marie
Assistant costumes Jean-Philippe Pons

Avec, en alternance :
Comédiens: Jean-Noël Brouté, Julien Campani, Isabelle Candelier, Manon Combes, Elodie Huber, Francis Leplay, Olivier Lugo, Leslie Menu, Nicolas Orlando, Laurent Podalydès, Pascal Rénéric, et Thibault Vinçon

Danseuses: Windy Antognelli, Flavie Hennion et Artemis Stavridis

Chanteurs: Romain Champion, Cécile Granger, Marc Labonnette et Jean-François Novelli

Avec l’Ensemble la Révérence

 

Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord                                                        Coproduction Les Nuits de Fourvière / Département du Rhône ; Les Théâtres de la Ville de Luxembourg ; Théâtre de Liège ; Théâtre de Caen ; Opéra Royal – Château de Versailles Spectacles ; Ensemble Baroque de Limoges – Fondation Laborie ;  Maison de la Culture d’Amiens ; Châteauvallon – scène nationale ; Printemps des Comédiens / Montpellier                                                                            

Avec la participation artistique de l’ENSAD de Montpellier Languedoc Roussillon, de l’ENSATT et du JTN. Trompette marine, luthier Jean-Claude Condi, Mirecourt.                                                                                                                    

Construction des décors Ateliers des Théâtres de la Ville de Luxembourg ; art & Oh – Benoît Probst                                                                                                                  

Confection des costumes Ateliers du Théâtre de Liège

Crédits photos : Pascal Victor ArtcomArt

 

Note d'intention

Le paradoxe magnifique du Bourgeois Gentilhomme tient à ce qu’on y réunit et célèbre les Arts au profit d’un homme qui écoute, voit et pratique les plus belles choses, sans jamais y rien entendre. Non pas par bêtise. Il est comme forcé à l’ignorance, car il ne peut être celui qu’il voudrait devenir, le propre d’un homme de qualité étant de l’être par nature et non de l’apprendre par science ou maîtrise. Dans le combat moral et physique que livre Jourdain pour se faire gentilhomme, il affronte deux puissances elles-mêmes antagonistes. C’est, d’une part, la famille : la femme, la servante, la fille à marier. C’est sa vie même, vie bourgeoise, concrète, réelle et réaliste, calculante, intéressée. Jourdain s’escrime à leur faire entendre, à leur faire sentir, à leur faire toucher ce qu’il ne pourra jamais leur faire toucher, sentir et entendre, car lui comme sa femme et sa fille, sont et seront toujours des bourgeois de la porte Saint-Innocent. L’autre puissance non moins terrible : la Noblesse. Roturier de naissance, il ne peut que la « hanter », c’est à- dire la fréquenter, imiter ses façons — manières inimitables —, apprendre le savoir de l’Honnête homme — savoir qui ne s’apprend pas — voisiner avec les nobles, les acheter en pure perte, tomber amoureux d’une marquise, lui offrir un diamant, un somptueux repas, un ballet, les mets les plus chers : toujours l’écart se creuse, toujours il est trompé, toujours échappe le grand rêve, toujours sa femme, qui, elle, ne rêve pas, vient le reprendre. Molière est impitoyable là-dessus. Et le couple Jourdain est un des plus beaux qu’il ait réussi à faire vivre. […]

Denis Podalydès

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